Publié le 14 avril 2020 dans Fleet Management par Geotab Data and Analytics Team
Il s’agit d’une interprétation régionale de l’article publié pour l’Est du Canada de Geotab, The Impact of COVID-19 sur le transport commercial et l’activité commerciale, mis à jour le 14 avrilth 2020..
Avec la pandémie actuelle de COVID-19, aujourd’hui plus que jamais, il est important de tirer parti des solutions de renseignements de flotte. Nos partenaires dans l’équipe d’analyse de donnée de Geotab ont identifié des changements dans l’activité des flottes commerciales depuis le début de la pandémie, sur la base d’une analyse des informations anonymes et agrégées à partir de sa base de plus de 2 millions de véhicules commerciaux, incluant :
+400 000 camions lourds
+256 000 camions vocationnels et utilitaires
+200 000 camions de service moyen.
Aperçu
L’analyse est divisée en deux catégories pour mieux illustrer l’impact sur le secteur des transports commerciaux en Amérique du Nord.
1. L’activité de transport commercial comprend le volume régional de déplacements et d’activités de carburant, divisés par diverses opérations.
2. L’activité commerciale comprend des mesures qui aident à montrer comment le commerce a été affecté, des temps d’attente à la frontière à l’activité portuaire.
Du lundi 16 mars au vendredi 27 mars, l’activité de transport commercial aux États-Unis et au Canada a diminué de façon importante, du 1er février au 15 mars. En moyenne, le Canada fonctionne à 79 % de l’activité normale de transport commercial, les Maritimes fonctionnant à 69 % (le pourcentage le plus faible par rapport à la normale).
Le graphique montre également les répercussions sur les activités du aux nouvelles fermetures obligatoires le dimanche au Québec et le début du congé de Pâques.
Aux États-Unis, l’impact est plus important, fonctionnant en moyenne à 82 % de l’activité normale de transport commercial et les régions comprennent l’État de New York et le New Jersey, l’impact est considérable avec 63 % de l’activité normale. La carte de la chaleur ci-dessous montre une ventilation région par région des volumes de transport commercial en fonction d’une baisse en pourcentage d’un jour ou d’une fin de semaine normal, fondé par rapport aux mesures du 1er février au 15 mars 2020.
Figure 1. Le volume d’activité des véhicules commerciaux en pourcentage des opérations normales par région macro au Canada et aux États-Unis.
L’application de la même analyse entre le Canada et les États-Unis a donné des résultats similaires dans l’ensemble sauf à l’approche du congé de pâques ou les effectifs Canadiens ce sont immobilisé plus rapidement pour la longue fin de semaine.
Figure 2. Volume d’activité des véhicules commerciaux entre le Canada et les États-Unis, en pourcentage des opérations normales.
Du graphique, il semble que les activités de flotte commerciale dans les deux pays ont ralenti mais restent relativement stables jusqu’au week-end de vacances de Pâques.
Même si les activités des parcs commerciaux demeurent quelque peu stables, il y a une différence notable dans la baisse de l’activité des véhicules utilitaires entre les camions lourds (HDT) à 89 % de l’activité normale et les voitures(CAR) à 69 % de l’activité normale, selon les données du 1er février au 15 mars 2020. Le graphique affiche des camions lourds (HDT), des camions à service moyen (MDT), des camions légers (LDT) et des véhicules polyvalents comme les fourgonnettes (MONOM).
À l’aide des emplacements de bâtiments et des étiquettes d’OpenStreetMap, Geotab a analysé comment la réduction du trafic commercial a eu un impact sur chaque industrie : industriels, commerciaux, commerciaux et entrepôts (les épiceries et les supermarchés étaient considérés séparément). L’ensemble de données suggère que tous les emplacements de détail, industriels et commerciaux ont été touchés par la baisse de l’activité de transport commercial. Cependant, il est quelque peu encourageant de constater que l’activité de transport commercial vers les épiceries à le moins diminué, avec 90 % de l’activité normale. Il est important de noter que cette activité comprend à la fois la livraison de biens, mais aussi d’autres services.
Figure 5. Vue longitudinale du volume de trafic commercial en Amérique du Nord, mesurée par le nombre de déplacements par rapport à l’activité normale, ventilée par catégorie de véhicule.
Impact sur la consommation de carburant dans le transport commercial
Avec une baisse de l’activité de transport commercial, on s’attendrait également à une baisse notable de la consommation de carburant. Toutefois, cette tendance n’est pas évidente dans tous les types de véhicules utilitaires. L’économie du camionnage a été assez stable, ce qui équivaut à la demande constante (sinon augmentée) pour le secteur des transports et de la logistique. Comme les écoles sont fermées et que des mesures de distanciation sociale sont prises, une baisse de l’activité des autobus est également compatible avec ce que nous voyons dans les données ci-dessous. Le tableau ci-dessous montre l’activité normale de remplissage du carburant aux États-Unis depuis le 29 février et illustre par catégorie de véhicule comment cela a changé pendant la pandémie de COVID-19.
Figure 7. La catégorie de poids alimentant le pourcentage du volume normal.
Il est important de comprendre comment le commerce est affecté par cette pandémie. L’activité commerciale à l’intérieur et à l’arrivée des ports et des aéroports demeure-t-elle uniforme ? À quoi ressemble l’activité des passages frontaliers ? Les points de vue présentés ci-dessous analysent l’impact que le COVID-19 a sur le trafic commercial par l’examen des frontières et des ports au Canada et aux États-Unis.
Les voyages frontaliers et les temps d’attente ont diminué
Aux principaux postes frontaliers entre les États-Unis et le Canada en Ontario : Detroit-Windsor, Fort Erie, Queenstown et Sarnia, les données suggèrent une baisse de l’activité transfrontalière à 70 % des volumes normaux de transport commercial, qui sont par rapport aux opérations normales du 1er février au 15 mars 2020.
Figure 8. Durée moyenne des passages à niveau et pourcentage du volume normal des passages à niveau pour les camions à travers tous les postes frontaliers entre les États-Unis et le Canada.
Activité aéroportuaire
Une analyse a été effectuée qui a examiné le volume d’activité de transport commercial à destination et en provenance de certains aéroports canadiens et américains, par rapport aux volumes du 1er février au 15 mars 2020. Dans les quatre aéroports canadiens analysés, le volume a diminué en moyenne de 25 % entre le 16 et le 31 mars, l’aéroport international Pearson de Toronto ayant connu la plus forte baisse pour atteindre 57 % des activités normales. Les graphiques ci-dessous illustrent la diminution des volumes à l’aéroport canadien entre le 16 et le 31 mars, qui se sont stabilisées par rapport aux volumes du 1er février au 15 mars.
Figure 9.1. Aéroports canadiens : Pourcentage du volume normal des déplacements à l’aéroport et en revenir.
Activité portuaire
Les ports de Montréal, Seattle, Tacoma et Vancouver ont affiché de forts volumes avec des niveaux de variabilité plus élevés au cours des dernières semaines, lorsque les volumes ont été indiqués par rapport aux volumes du 1er février au 15 mars 2020. Le trafic global dans les ports le 3 avril était de 99 % de la ligne de base.
Figure 10. Activités portuaires à Montréal, Seattle, Tacoma et Vancouver.
Dans l’ensemble, l’analyse de Geotab montre une baisse de l’activité de transport commercial en Amérique du Nord par rapport au COVID-19. Bien qu’il s’agisse d’une tendance générale, pour l’industrie du camionnage lourd, nous observons que les volumes semblent moins touchés et plus constants aux volumes de référence pré-pandémiques, surtout lorsqu’il s’agit d’observer les remplissages de carburant. Les activités commerciales semblent être le plus touché par la baisse du volume d’activité à la frontière canado-américaine et la baisse du volume d’activité vers et depuis certains aéroports canadiens et américains. Fait intéressant, l’activité à l’intérieur et en provenance de certains ports maritimes n’a pas changé de façon significative par rapport aux volumes de base normaux avant la pandémie, à l’exception du port de Seattle.