La COP26 sur le climat qui a lieu à Glasgow a commencé ce weekend. Il est de plus en plus fréquent qu’on voit des publications sur le besoin urgent de réduire les concentrations de gaz à effet de serre (GES). Afin de réaliser les objectifs de l’Accord de Paris, signé en 2015 pour lutter contre le réchauffement climatique, les parties prenantes, y compris le Canada, doivent consolider et renforcer leurs actions envers un système de production plus durable.
« Beaucoup de pays se fixent maintenant des objectifs de neutralité carbone, et nous espérons voir une majoration spectaculaire des engagements à la COP26 […] Nous devons repenser l’industrie, le secteur énergétique et les transports, et tout notre mode de vie. Les transformations nécessaires sont économiquement abordables et techniquement faisables. Il n’y a pas de temps à perdre » affirme Petteri Taalas, le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale.
Lors du dernier bilan canadien effectué en 2019, les gaz à effet de serre pour la province du Québec étaient évalués à 83,7 millions de tonnes. Sur ce total, 36,5 millions de tonnes étaient attribuées au secteur du transport, ce qui fait de notre industrie un enjeu de taille dans cette bataille et cela nous laisse penser que le domaine sera touché de près par les décisions environnementales durant les prochaines années.
La taxe carbone qui a été instaurée au Canada en 2019 risque d’augmenter rapidement afin d’avoir un plus grand impact sur les entreprises d’ici. En 2021, cette taxe est prévue à 40$ la tonne de GES et le gouvernement fédéral souhaiterait la faire augmenter à au moins 170$ par tonne d’ici 2030. Actuellement, une bonne partie de la facture est répercutée aux clients. Avec une augmentation si significative, il ne sera plus possible de le faire sans dégrader la compétitivité des entreprises.
Le Québec a pour ambition de devenir un exemple à suivre pour les transports électriques et intelligents. D’ici 2026, la province compte injecter 3,6 milliards de dollars dans le secteur des transports pour atteindre une économie plus verte, misant notamment sur l’électrification des flottes, mais également sur toute innovation permettant la réduction des GES. L’organisme Propulsion Québec réunit le savoir-faire de plusieurs entreprises solides afin de devenir un meneur mondial dans le domaine. L’expertise des infrastructures de recharge intelligentes, des services de mobilité, des véhicules intelligents ainsi que l’électrification sont au cœur de leur plan d’action.
En parallèle, le gouvernement québécois a instauré des subventions pour les entreprises démontrant une stratégie sérieuse de réduction des GES. Par exemple, via le programme ÉcoPerformance, elles peuvent obtenir des remboursements pour les dépenses suivantes :
✓ 75 % pour l’embauche d’un gestionnaire à l’énergie, sur un maximum de 10 000$.
✓ 75 % sur la formation d’un employé sur la gestion de l’énergie et la norme ISO 50001, sur un maximum de 50 000$.
✓ 75 % pour un service d’accompagnement et services-conseils de spécialistes externes pour la mise en œuvre du système, audits par de tierces parties et certification par un organisme accrédité, pour un maximum de 100 000$.
✓ 75 % pour l’acquisition d’équipements de mesure, des sondes et de la programmation, sur un maximum de 150 000$.
La préparation des flottes de demain est au centre des actions d’AttriX, le principal partenaire intégrateur de Geotab au Québec. La réduction des GES grâce aux solutions télématiques est possible non seulement pour les entreprises qui font déjà un pas vers l’électrification mais aussi pour les flottes traditionnelles.
« Les données collectées et évaluées par notre système connecté avec plus de 2 millions de véhicules au niveau mondial permettent l’optimisation des opérations de transport, incluant la réduction de la consommation des combustibles. De plus, la nouvelle solution Lighthouse offre un niveau de détail si précis que le processus de migration peut être simplifié et accéléré sans mettre en péril la santé financière de l’entreprise. En effet, Lighthouse permet d’évaluer sans délai les meilleurs candidats à l’électrification selon plusieurs critères tels que les distances parcourues, l’année du véhicule, la puissance, les habitudes de conduite, etc. » conclut Anthony Mainville, président d’AttriX.
AttriX est une compagnie québécoise qui contribue chaque jour à l’amélioration des habitudes de conduite des chauffeurs à travers l’Amérique du Nord. Grâce à sa populaire solution Challenge Chauffeur et ses solutions de gestion de flotte intégrées conformes à la réglementation canadienne, AttriX se positionne en tête de lice pour satisfaire les besoins complexes des transporteurs canadiens.